NATIVITE DE JESUS CHRIST

A écouter : Douce Nuit

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Ma réflexion se portera sur deux questions : Au commencement le verbe était avec Dieu, oui ou non ? Pourquoi le Verbe c’est fait chair ? Cette question de la préexistence ( au commencement) me taraude depuis un certain temps et j’essayerais de vous apporter quelques pistes sans avoir toute les réponses… Mais le 25 décembre nous fêtons avec foi et ferveur la naissance du Dieu qui c’est fait Homme.

Nativité du latin «nativitas » naissance. La date d’anniversaire de sa naissance est le 25 décembre. La date précise nous la connaissons pas, beaucoup de théories sont dites par rapport à cette date, mais la vrai question au fond est ce que cela changerais notre foi de savoir la date précise ? La célébration de l’anniversaire de la nativité (incarnation) c’est dérouler à Rome le 25 décembre sous le Pontificat de l’Evêque de Rome Libère (année de 352 – 366) durant laquelle il rassembla les Chrétiens dans la nouvelle Basilique à Rome (Vatican) en 354. Dans l’Evangile de St Luc il y a un petit détail il parle d’un Empereur Auguste. L’empereur Auguste est née ( 63 av JC) , il est le premier Empereur Romain . Pour ceux qui s’intéressent à la date il faut lire le livre de Benoit XVI qui revient sur la date et sur l’enfance du Christ (L’enfance de Jésus).

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc - Chapitre 2

« En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre – ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. – Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine. Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David. Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte. Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. » Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel, ceux-ci se disaient entre eux : « Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’événement que le Seigneur nous a fait connaître. » Ils se hâtèrent d’y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé. »

Si nous nous penchons sur la nativité et plus particulièrement l’incarnation (le Verbe Divin qui s’est fait Chair ) , le très beau texte de Saint Jean nous explique beaucoup plus en profondeur l’essence même du Verbe .

Evangile selon Saint Jean

Chapitre 1

1	Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu.
2	*Il était au commencement en Dieu*.
3	Tout par lui a été fait, et sans lui n'a été fait rien de ce qui existe.
4	En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes,
5	Et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue.
6	Il y eut un homme, envoyé de Dieu; son nom était Jean.
7	Celui-ci vint en témoignage, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui:
8	non que celui-ci fût la lumière, mais il avait à rendre témoignage à la lumière.
9	La lumière, la vraie, celle qui éclaire tout homme, venait dans le monde.
10	Il ( le Verbe) était dans le monde, et le monde par lui a été fait, et le monde ne l'a pas connu.
11	Il vint chez lui, et les siens ne l'ont pas reçu.
12	Mais quant à tous ceux qui l'ont reçu, Il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom

Verbe : Verbum ( latin) , logos ( Grec) , Parole.

« Au commencement était le Verbe » : c’est la reprise des premiers mots de la Bible (Genèse 1) de la création « Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre » si nous poursuivons les deux textes en parallèle alors au tant dans le texte de la Genèse que de Jean ils parlent de la Lumière dans les deux textes « Et la lumière luit dans les ténèbres » « Dieu vit que la lumière était bonne, et il sépara la lumière des ténèbres » Mais les deux parle aussi des ténèbres. Jean montre ainsi la préexistence du Verbe à toute création. Le Verbe est Dieu.

«les ténèbres ne l'ont point reçue.» : les ténèbres, St Jean fait peut être référence du monde, la terre ne fait pas partie de l’invisible, rappelons que nous sommes dans le temps mais que Dieu est hors du temps, mais il est aussi question de la mort sur la Croix, les hommes n’ont pas reçu la vrai lumière. La Nativité est un texte de joie et on sent la joie particulière de chacun mais plus on avance dans les lectures des Evangiles, on arrive petit à petit au moment tragique et on sent même notre propre cœur à la gravité de ce que nous lisons… oui la Nativité est un commencement mais la mort sur la croix et la résurrection est une deuxième naissance (Homme ancien, Homme nouveau), il faut passer par la souffrance (Epreuves, tentations , la mort) pour participer à une deuxième naissance.

« Mais quant à tous ceux qui l'ont reçu, Il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom » ceux qui croit en lui à la vie éternelle, mais Saint Jean parle peut être aussi du baptême. Au moment de son propre baptême l’Esprit Saint arrive « lui baptise dans l’Esprit Saint », le jour de notre Baptême nous sommes Catholique et nous faisons partie de l’Eglise, au moment de son baptême( le Christ) cela fut son entrée dans sa vie public. Le Christ fut le premier à se faire baptiser par l'Esprit Saint , le premier à ressusciter (passer par la mort). Pour le suivre il faut faire comme lui. « Tout commence par lui »

Quand nous prenons le livre de l’ancien Testament et du nouveau Testament, le premier texte de l’ancien Testament est la Genèse et le premier texte du nouveau Testament parle de la nativité, comme si les deux livres sont superposés on peut même dire coller ensemble. Là où je veux en venir le Verbe, la vrai lumière était là bien avant la Nativité (la préexistence du Verbe qui était pres de Dieu) . « Il était au commencement en Dieu » le Verbe est Dieu sont liés tous les deux. Quand vous récitez le Symbole de Nicée ( le Crédo) vous parlez de la lumière. Ce texte explique précisément le contenu de la Foi Catholique. Ce symbole de foi répond à la synthèse de la foi du croyant et de son serment personnel dans son alliance avec Dieu. La dénomination de « Credo », en latin « Je crois ». Ce symbole de foi unifie l’Eglise avec ses croyants pendant la récitation du Credo. Il fut décrété lors du concile de Nicée de 325 et parachevé lors du concile de Constantinople de 381. Le mot symbole vient d’ailleurs du grec « sumbolon » qui désigne un objet coupé en deux qui constitue un signe de reconnaissance quand les porteurs peuvent faire s’ajuster les deux morceaux. Pris isolément les morceaux n’ont pas de valeur, c’est leur réunification qui leur rend une signification. Nous allons particulièrement prêter attention au moment où nous parlons de Jésus Christ (Verbe) :

Symbole de Nicée :

«…. Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ,

le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles :

Il est Dieu, né de Dieu,

lumière, née de la lumière,

vrai Dieu, né du vrai Dieu

Engendré non pas créé,

de même nature que le Père ;

et par lui tout a été fait.

Pour nous les hommes, et pour notre salut,

il descendit du ciel; …. »

Nous savons que le Dieu, le Christ, l’Esprit Saint ne font qu’un et pourtant ils sont trois. Cela veut dire que sa génération (Christ) est hors du temps. « Engendré non pas crée » Du latin ingenerare (« enfanter »), « il descendit du ciel; » Dieu c’est fait homme, cela fait référence à la naissance.

Je ne suis pas sûr que nous nous rendions compte de ce que signifie « il s’est fait pauvre de riche qu’il était » (2 Cor 8, 9), lui qui est « Dieu né de Dieu, lumière née de la lumière, engendré non pas créé, consubstantiel au Père, celui par qui tout a été fait. » Le créateur a choisi de se faire homme, un avec nous, semblable à nous .Il est un avec nous en toutes choses, par amour pour nous. Dieu qui est sans limite entre dans la limite humaine. Il garantit toute la limite humaine. Dieu extraordinairement grand s’est fait tout petit. La grandeur de Dieu est de s’être petit. La force de Dieu est sa faiblesse. Elle se manifeste dans la fragilité de l’enfant, plus tard dans la fragilité du condamné sur la croix, et aussi dans la fragilité de l’eucharistie quand il se livre entre nos mains.

Dieu s’est fait petit pour nous. Dieu ne vient pas avec force extérieure, avec brutalité, mais il vient dans l’impuissance et son amour qui compose sa puissance. Il se livre entre nos mains. Il nous demande notre amour. Il nous invite nous aussi à devenir petits à s’humilier et à apprendre à être des enfants.

« …consubstantiel au Père…» / « Il est Dieu, né de Dieu, » :

Consubtantiel : Du latin consubstantialis

Le terme hypostase vient du mot « hypostasis », terme latin qui à son tour vient du grec ancien « υπόστασις / upostasis », qui indique « l'action de se placer dessous »

Dans la doctrine néoplatonicienne, l’hypostase est un terme qui indique un « principe divin ». Le cœur de cette philosophie – dès Plotin lui-même - était une sorte d'ontologie, menant dans la divinité unique des hypostases multiples. Plotin admet trois hypostases :

1.l'Un : absolu, indicible, qui n'a pas de part à l'être, qui échappe à toute compréhension,

2.l'Intellect : qui découle de l'Un,

3.l'Âme, concept pluriel comprenant : l'âme du monde et l'âme humaine destinée à descendre dans les corps.

« On peut comparer l'Un à la lumière, l'être qui le suit [l'Intellect] au Soleil, et le troisième [l'Âme] à l'astre de la Lune qui reçoit sa lumière du Soleil. »

(La Tétraktys est une figure triangulaire calculée de dix points disposés en quatre rangées: un, deux, trois et quatre points dans chaque rangée, qui est la représentation géométrique du quatrième nombre triangulaire. Comme symbole mystique, elle était très importante dans le culte secret des pythagoriciens.

•Les quatre premiers chiffres, symbolisent l'harmonie des sphères et le cosmos:

1 est l'Unité, 2 la Dyade, 3 l'Harmonie, 4 le Cosmos

•Les quatre rangées additionnées 1+2+3+4 = 10, formant l'unité de rang supérieur (la décade).

•La Tétraktys symbolise les quatre éléments -

le feu, l'air, l'eau et la terre, comme dans le symbolisme alchimique. )

Je ne vais pas entrer dans les détails du tetraktys mais ce qui est intéressant c’est qu’il explique les dix points :

Le Scutum Fidei, « bouclier » ou l' « écusson » de la foi, un symbole traditionnel dans le christianisme occidental.

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On pourrait maintenant avancer plus subtilement la question : quelle est, en Dieu, l'hypostase de la divinité en tant qu'elle est une ? Il n'y en pas ! La divinité n'existe pas indépendamment des personnes divines. La divinité, ou unité, ou encore monarchie, du Père et du Fils n'est autre que l'Esprit. La divinité, ou unité, ou encore monarchie, du Fils et de l'Esprit n'est autre que le Père. La divinité, ou unité, ou encore monarchie, du Père et de l'Esprit n'est autre que le Fils. Il n'y a rien en Dieu, sauf le Père, le Fils et l'Esprit qui sont tout.

Les hypostases divines, bien que distinctes, ne doivent pas être posées comme indépendantes l'une de l'autre. Le Fils procède éternellement du Père, par voie de génération : il est le Fils de Dieu. L'Esprit procède éternellement du Père et du Fils, ou encore du Père par le Fils, comme étant un seul Dieu : il est l'Esprit de Dieu.

Le Père est l'origine de tout, y compris de la divinité et de la Sainte Trinité. Le Fils est le médium de tout, y compris en Dieu et dans la Sainte Trinité, car l'Esprit procède du Père par le Fils. L'Esprit est la fin, ou l'accomplissement de tout, y compris de la divinité et de la Sainte Trinité, car il achève éternellement les processions divines.

En opposition à la doctrine officielle définie par le concile de Chalcédoine :

Lors du premier concile de Nicée, en 325, le terme hypostasis figure dans les anathèmes qui parachèvent la profession de foi et les termes hypostasis et ousia (substance, essence) y sont considérés comme identiques.

La discussion théologique fera modifier l'usage et à partir du concile de Chalcédoine, en 451, la théologie chrétienne utilisera la notion d'hypostase dans le sens de « personne ». L’hypostase désigne chacune des trois personnes divines de la Sainte Trinité, chacune considérée comme divergente, mais toutes les trois substantiellement unes (inséparables). Les théologiens disent qu'il y a en Dieu trois hypostases et une seule nature, dans la Sainte Trinité donc. Les disputes entre les théologiens des premiers siècles de l'ère chrétienne portaient sur le contenu que l'on doit reconnaître aux notions de personne, d'hypostase, d'essence et de nature. Les débats interféraient avec l'intelligence que l'on avait de la individualité du Christ : une seule personne-hypostase en deux natures, ou deux matières, (divine et humaine). Les hypostases divines, bien que différentes, ne doivent pas être posées comme indépendantes l'une de l'autre. Le Fils procède infiniment du Père, par voie de génération : il est le Fils de Dieu. L'Esprit procède éternellement du Père et du Fils, ou encore du Père par le Fils, comme étant un seul Dieu : il est l'Esprit de Dieu.

Le Père est l'origine de tout, y compris de la divinité et de la Sainte Trinité

Le concile de Chalcédoine : (en latin : concilium Chalcedonense ; en grec : Σύνοδος της Χαλκηδόνας)

C'est durant ce concile qu'est redéfinie la notion de personne (hypostase) :

1. comme le principe de distinction relationnelle au sein du mystère d'un Dieu à la fois un et trine ;

2 .comme le principe d'unité et d'identité, dans le cas des deux natures, dans la personne unique du Christ.

La question « Pourquoi le Verbe c’est fait chair ? » 4 points théoriques

Nous savons que le Verbe c’est la Parole, Dieu c’est fait homme pour nous parler, dans l’ancien testament Dieu essayait de parler à son peuple, à Moise sur le Mont Sinaï il lui dit « je suis », « ego » est le pronom sujet de la première personne du singulier donc « je », Jésus reprendra plus tard « " Je suis le pain de vie " (6,35) ; " Je suis la lumière du monde " (8,12) ; " Je suis la porte " (10,9) ; " Je suis le bon berger " (10,11.14) ; " Je suis la résurrection " (11,25) ; " Je suis le chemin, la vérité et la vie " (14,6),, « je suis » est repris par sept par Jésus , « Je suis » est utilisé sept fois en sens absolu, c’est-à-dire sans attribut, par exemple : " avant qu’Abraham ait existé, moi je suis " (8,58). Les fois où Jésus utilise " egô eimi " pour se présenter, la formule est souvent traduite par " c’est moi «, au moment où les disciples eut peur en voyant le Christ marcher sur l’eau : « C’est moi (traduction littérale : “Je suis”), soyez sans crainte (6,20). », Le " Je suis " est utilisé exclusivement par Jésus dans l’évangile de Jean. De fait, quand Jean Baptiste doit dire qui il est, il dit d’abord qui il n’est pas, puis, devant l’insistance du questionnement sur son identité, il emploie le " egô/Je " sans le verbe " eimi/être " (1,23) marquant bien ainsi la distinction entre son identité et celle de Jésus. Un seul autre personnage se permettra d’utiliser " egô eimi " : l’aveugle-né (Jn 9,9). Dans l’ancien et le nouveau testament Dieu envoyait les Anges parler au peuple (Annonciation de l’Ange à Abraham de la naissance d’Isaac, L’annonciation ( Vierge Marie) / Ange Gabriel …. ). Dieu c’est fait homme pour nous parler et pour se faire proche de nous et toucher nos cœurs. Dans l’ancien testament, la parole de Dieu était dans une Arche (table de lois), l’arche de l’alliance est dans le nouveau testament la Vierge Marie car elle a porté le Verbe (la parole de Dieu) et Jésus Christ est la parole (Table de lois). Donc en naissant le Christ à des choses à dire. Grace à Marie, il y a un regard de femme et maternelle sur l’Eglise. Elle nous invite à écouter le Christ et à le suivre. La Parole de Dieu est devenue un être. La Parole éternelle qui se formule dans la création et se transmets dans l’histoire du Salut est devenue dans le Christ un homme né d’une femme. La Parole ne s’expose plus ici d’abord à travers un énoncé, fait de concepts et de règles. Ici, nous sommes mis face à la personne même de Jésus. Son histoire unique et singulière est la Parole définitive que Dieu dit à l’humanité. Il a quelque chose à nous dire, il nous invite à entrer en conversation avec lui. Et ce qu’il dit, c’est Jésus. En nous approchant de l’enfant Jésus, en essayant de comprendre le récit de la naissance du Christ, en regardant l’enfant et sa mère, laissons Dieu nous parler. Le temps de Noël est une appel à entrer en conversation avec Dieu. Cela suppose un certain silence, une écoute. « Le Verbe s’est chair, il a habité parmi nous. » Je ne suis pas sûr que nous ayons pris la mesure de ce qui se passe dans le mystère de l’Incarnation

La première chose que le Christ veut nous dire c’est que Dieu nous aimes, Dieu nous aimes et Il nous donne son Fils est nous fêtons aujourd’hui sa naissance. Le Christ apporte sa paix, et son amour, il n’est pas venu pour nous imposer de le suivre mais c’est une invitation. Il nous laisse des paroles très fortes : Jean 13/33-34 « Mes petits-enfants, je suis pour peu de temps encore avec vous. Vous me chercherez; et, comme j'ai dit aux Juifs: Vous ne pouvez venir où je vais, je vous le dis aussi maintenant. Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. » Jean parle bien de commandement, le mot commandement est repris ici, il se situe aussi dans l’ancien testament (Moise) Deutéronome 5 : « Les dix commandements Moïse convoqua tout Israël et leur dit: Ecoute, Israël, les ordonnances et les lois que je vous communique aujourd'hui de vive voix; apprenez-les, obéissez-y et appliquez-les. »

le Christ nous invite à le suivre : Marc 16:16 «Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. », mais pour le suivre cela nécessite de croire en lui et en sa parole, le Christ nous demande de lui faire confiance, d’être fidèle aux engagements pris devant lui. Il s’agit là aussi de tout quitter pour le suivre, se détacher de ce qui est futile pour s’attacher à lui. Pour le suivre il faut respecter ces commandements particulièrement le commandement de l’amour, au soir de notre vie nous saurons jugé sur l’amour.

Dei Verbum : PAUL, ÉVÊQUE, SERVITEUR DES SERVITEURS DE DIEU, AVEC LES PÈRES DU SAINT CONCILE, POUR QUE LE SOUVENIR S'EN MAINTIENNE À JAMAIS CONSTITUTION DOGMATIQUE SUR LA RÉVÉLATION DIVINE/ DEI VERBUM : CHAPITRE PREMIER :

La Révélation elle-même

2. Nature de la Révélation

«Il a plu à Dieu dans sa bonté et sa sagesse de se révéler en personne et de faire connaître le mystère de sa volonté (cf. Ep 1, 9) grâce auquel les hommes, par le Christ, le Verbe fait chair, accèdent dans l’Esprit Saint, auprès du Père et sont rendus participants de la nature divine (cf. Ep 2, 18 ; 2 P 1, 4). Par cette révélation, le Dieu invisible (cf. Col 1, 15 ; 1 Tm 1, 17) s’adresse aux hommes en son surabondant amour comme à des amis (cf. Ex 33, 11 ; Jn 15, 14-15), il s’entretient avec eux (cf. Ba 3, 28) pour les inviter et les admettre à partager sa propre vie. Pareille économie de la Révélation comprend des actions et des paroles intimement liées entre elles, de sorte que les œuvres, accomplies par Dieu dans l’histoire du salut, attestent et corroborent et la doctrine et le sens indiqués par les paroles, tandis que les paroles proclament les œuvres et éclairent le mystère qu’elles contiennent. La profonde vérité que cette Révélation manifeste, sur Dieu et sur le salut de l’homme, resplendit pour nous dans le Christ, qui est à la fois le Médiateur et la plénitude de toute la Révélation [2]. »

Maintenant que vous avez écouté sa parole, évangélisez la Parole du Christ : Marc 16 : 15 «Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.»

Dei Verbum : CHAPITRE II :

La transmission de la Révélation divine 7. Les Apôtres et leurs successeurs, hérauts de l’Évangile : « Cette Révélation donnée pour le salut de toutes les nations, Dieu, avec la même bienveillance, a pris des dispositions pour qu’elle demeure toujours en son intégrité et qu’elle soit transmise à toutes les générations. C’est pourquoi le Christ Seigneur, en qui s’achève toute la Révélation du Dieu très haut (cf. 1 Co 1, 30 ; 3, 16-4, 6), ayant accompli lui-même et proclamé de sa propre bouche l’Évangile d’abord promis par les prophètes, ordonna à ses Apôtres de le prêcher à tous comme la source de toute vérité salutaire et de toute règle morale, en leur communiquant les dons divins [8]. »

EXHORTATION APOSTOLIQUE POST-SYNODALEVERBUM DOMINIDU PAPEBENOÎT XVIAUX ÉVÊQUES, AU CLERGÉ, AUX PERSONNES CONSACRÉES ET AUX FIDÈLES LAÏCS SUR LA PAROLE DE DIEU DANS LA VIE ET DANS LA MISSION DE L'EGLISE : PREMIÈRE PARTIE :

VERBUM DEI

« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. […] Et le Verbe s’est fait chair » (Jn 1, 1. 14)

LE DIEU QUI PARLE

Dieu en dialogue « Le Prologue johannique nous met en face du fait que le Logos est réellement depuis toujours, et depuis toujours il est Dieu lui-même. Par conséquent, il n’y a jamais eu en Dieu un temps où le Logos n’était pas. Le Verbe préexiste à la création. C’est pourquoi, au cœur de la vie divine existe la communion, le don absolu. « Dieu est amour » (1 Jn 4, 16) dira à un autre endroit le même Apôtre, en indiquant par-là « l’image chrétienne de Dieu ainsi que l’image de l’homme et de son chemin, qui en découle »[16]. Dieu se fait connaître à nous comme mystère d’amour infini dans lequel le Père depuis l’éternité exprime sa Parole dans l’Esprit Saint. Par conséquent le Verbe, qui depuis le commencement est auprès de Dieu et est Dieu, nous révèle Dieu lui-même dans le dialogue d’amour des Personnes divines et il nous invite à y participer. C’est pourquoi, créés à l’image et à la ressemblance de Dieu amour, nous ne pouvons-nous comprendre nous-mêmes que dans l’accueil du Verbe et dans la docilité à l’œuvre de l’Esprit Saint. C’est à la lumière de la révélation opérée par le Verbe divin que se clarifie définitivement l’énigme de la condition humaine. »

Ce soir c’est une très grande nouvelle que j’ai en lisant ses lignes c’est depuis un peu pres 10 ans que je travaille sur ces questions et aujourd’hui j’ai criée de joie et même pleurée en lisant ces lignes de Benoit XVI…… Je crois en Dieu et je suis en accord profond avec Benoit XVI….

Je vous souhaite un Saint et Joyeux Noel, que nos regards se tournent vers ce petit enfant qui est le Fils de Dieu. Il est la Parole de Dieu alors ouvrons nos oreilles mais aussi nos cœurs pour faire des actions futurs qui plaise au Fils de Dieu (Dieu). Que nos regard soit pleins d’espoirs envers lui et que notre foi et notre confiance grandisse de jour en jour… Laissons nous conduire par lui, n’ayons pas peur de le suivre, comme Pierre qui avait répondu au Christ (phrase retranscrite par St Jean) : Jean 6:68 «Simon Pierre lui répondit: Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. » Unis au Christ (Sophie DP)

NATIVITE DE JESUS-CHRIST

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